En juillet 2007, me voici en route pour Royan en Charente maritime. Rien d’exotique dans cette destination, mais la région est tout aussi magnifique que des contrées lointaines !
Posée à l’entrée de la Gironde, Royan est une station balnéaire depuis près de deux siècles.
Adossée à la longue plage de la Grande Conche - orientée plein sud - le centre ville de Royan se distingue par son architecture.
Détruite lors des bombardements de 1945, la ville a été reconstruite dans les années 50. Très largement inspirée de la "Charte d’Athènes", chère à Le Corbusier et aux architectes modernes, Royan a été établie à partir d’un espace urbain aéré, souligné par de grandes perspectives.
L'église Saint-pierre
C'est le seul monument ancien de la ville. L’abside a été remplacée au XIIIe siècle par un chevet plat. Le clocher carré date de cette même époque. La façade romane a été détruite lors des guerres de religion. Très endommagée pendant les bombardements de 1945, elle a été restaurée pendant la reconstruction de la ville.
Inscrite aux Monuments historiques depuis 1928
L'église Notre-dame
Édifiée en trois ans par l'architecte Guillaume Gillet et les ingénieurs Bernard Laffaille1 et René Sarger, elle fut terminée en 1958. Cette construction est longue de 45 mètres et large de 22 mètres. Son toit en selle de cheval a une épaisseur de 10 cm. La voûte parabolique supportée par des piliers en V verticaux atteint 36 mètres aux extrémités, et 28 mètres au centre. Le clocher effilé s’élève à 60 mètres. Il est surmonté d’une croix de six mètres. Elle est principalement constituée de béton brut.
L'église peut contenir jusqu'à 2 000 personnes.
L’orgue est un « grand seize pieds » construit par Robert Boisseau en étain martelé. Il possède 47 jeux, soit plus de 3 500 tuyaux. Cet instrument est désormais, tout comme l'église qui l'abrite, classé "Monument historique" depuis 1988. Son titulaire est depuis 1966 l'organiste, chef de chœur et compositeur Jacques Dussouil.
Les vitraux sont l'œuvre du maître-verrier Henri Martin-Granel.
Mis en œuvre rapidement dans un souci d'économie, le béton s'est trop vite dégradé. Le clocher et son beffroi ont été restaurés de 1994 à 1996. La réparation des vitraux a été terminée en 1999.
Le marché
Construit en 1955 par les architectes L. Simon et A. Morisseau et l'ingénieur René Sarger. C’est une coque ronde en voile de béton de 8 cm d’épaisseur. Elle repose sur treize points d’appui périphériques sans aucun pilier intérieur. Il est d'un diamètre de 52,40 mètres, sa hauteur au centre est de 10,50 mètres. Il servit de modèle pour la conception du marché de Nanterre et du CNIT de la Défense près de Paris. Il fut restauré en 2003. Le quartier l'environnant n'avait pas bougé depuis les années 50, il est en cours de rénovation jusqu'en mai 2006.
Le Palais des Congrès
Construit en 1957 par l’architecte Claude Ferret. D'une géométrie cubique adoucie par le mouvement oblique d’escaliers extérieurs et par la subtile imbrication de parois convexes internes. Largement ouvert sur l’estuaire de la Gironde par une paroi tout en verre, il fut agrandi ultérieurement sur les jardins, sous la forme d’un cube transparent.
Quelques Villas "Belle Epoque" épargnées sont également présentes à Royan.
La ville compte aussi un port de plaisance et un port de pêche ainsi que l’embarcadère du bac pour Le Verdon, dans le Médoc.
J’en ai profité pour faire une promenade en bateau avec la visite du phare de cordouan et la découverte du littoral.
Le front de mer, avec ses restaurants, ses cafés, ses magasins, est particulièrement animé durant les périodes de vacances.
Une animation encore renforcée l’été avec la tenue de grandes manifestations comme les feux d’artifices, "Un Violon sur le sable",
Le Jumping International… Tout le long de la côte qui longe Royan, de nombreuses balades, à pied ou à bicyclette sont possibles. Enfin, située au cœur d’une magnifique zone touristique et balnéaire, Royan constitue un point de départ idéal pour sillonner dans cet environnement exceptionnel et profiter des nombreuses activités qui sont proposées partout sur la côte et les villes alentours telles que Saint-Palais-sur-Mer et Saint-Georges-de-Didonne, mais aussi dans l’arrière pays proche.
A voir absolument dans le coin :
Les jardins du monde
Au sein de 7,5 hectares d’exotisme, parcourez la plus grande serre aux orchidées de France. Bienvenue dans un tour du monde des paysages et des jardins, des couleurs et des parfums.
Autant de merveilles fleuries qui vous invitent à découvrir les splendeurs tropicales en plein cœur de Royan.
Site Internet : www.jardins-du-monde.com
La serre tropicale aux orchidées
C’est l’une des plus importantes du monde ; avec ses 700 m2, elle vous permettra de découvrir les plus belles variétés d’orchidées du monde. A l’intérieur, une forêt tropicale entièrement reconstituée, offre un dépaysement total.
Le jardin japonais
Du jardin zen, jardin minéral composé de sable ratissé et d’enrochements, au bassin des carpes koï, en passant par l’île des pruniers, la cascade et le chemin des arbres à nuages, vous plongez dans le pays de la méditation et de la sérénité.
La Maison du marais
Lieu à vocation “nature“ par excellence et pédagogique qui permet aux visiteurs intéressés par cet élément naturel puissant qu’est le marais, d’en savoir plus sur la composition de sa faune et de sa flore.
Naissance d'une forêt innondée
Par la digue ou le chemin de berge, découvrez cette forêt naissante, caractéristique des paysages marécageux américains.
Le pavillon des bonsaï
Une collection de bonsaï tropicaux et subtropicaux, pour certains centenaires, dans un décor volontairement zen et épuré.
Le paysage méditerranéen
Venez admirer l'olivier millénaire : 15 tonnes, 1800 ans et 7 mètres de circonférence. Découvrez aussi les oliviers centenaires, les lavandes, les jarres à huile,...
Ainsi que Le Zoo de la Palmyre,
fondé en 1965, est le premier parc zoologique privé de France et le second d’Europe avec plus de 1600 espèces d’animaux répartis dans un vaste espace boisé.
Le plaisir de la promenade familiale ne doit pas faire oublier que le plus visité des zoos français joue un rôle majeur dans la réintroduction dans leur milieu naturel d'espèces menacées.
Le parc sert de réservoir génétique. Fini le zoo à l'ancienne, simple ménagerie montrant les animaux, sans autre donnée pédagogique qu'une étiquette donnant le nom savant de l'espèce. A l'avant garde des zoos modernes, La Palmyre travaille depuis longtemps à la conservation des espèces, à la reproduction, sans tapage, au rythme des naissances de ses protégés
Encore un beau séjour que je vous conseil
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